Campagne 2012 (Mis à jour le 25 janvier) Des agriculteurs prêts à planter du maïs Mon 810 selon l'Agpm
Certains agriculteurs sont prêts à planter du maïs transgénique, alors que le gouvernement souhaite interdire, une nouvelle fois, le Monsanto 810 avant les prochaines semailles, a-t-on appris lundi auprès de l'association générale des producteurs de maïs (Agpm). Les producteurs profiteraient ainsi du vide juridique pour implanter du Mon 810. Le 10 janvier dernier, Philippe Pinta, président d'Orama déclarait déjà: « Il y a des velléités de semer au printemps des Ogm et si ça arrive, nous serons là pour encadrer les producteurs ».
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« Rappeler les règles de coexistence et de bonnes pratiques » avec les cultures non-transgéniques
Ces producteurs sont surtout présents dans la région sud-ouest, à proximité de l'Espagne, selon Mme Kettaneh qui n'a pas donné plus de précisions. Tout en se défendant de « lancer un appel à semer », l'Agpm se dit prête « à accompagner » les agriculteurs « pour leur rappeler les règles de coexistence et de bonnes pratiques » avec les cultures non-transgéniques, a encore assuré Mme Kettaneh.
Depuis lundi matin, une centaine de militants anti-Ogm ont investi un site du géant américain Monsanto, à Trèbes, dans l'Aude, et ont menacé de rester sur place jusqu'à l'annonce d'une date d'un nouvel « arrêté d'interdiction de cession, de circulation, et de mise en culture » du maïs transgénique.
« Ce n'est pas la peine d'acheter des semences de Mon 810 »
La ministre de l'écologie Nathalie Kosciusko-Morizet a assuré lundi à l'Afp que la mise en culture du maïs génétiquement modifié Mon 810, serait interdite par une nouvelle clause de sauvegarde que le gouvernement prendrait « avant la fin février », juste avant les semailles. Selon elle, la période des semailles va commencer début mars, « donc la clause de sauvegarde sera prise avant la fin février, mais cela ne sert à rien de la prendre trop tôt avant », l'objectif étant que « la Commission européenne n'ait pas le temps de la remettre en cause » comme cela s'était produit pour la précédente clause.
Une clause de sauvegarde ne suffit pas Dans un communiqué paru le 24 janvier, la Confédération Paysanne demande « une fois de plus au gouvernement de ne pas se contenter d'une clause de sauvegarde appuyée sur les mêmes motifs qui ont déjà été invalidés par le Conseil d’État, mais de prendre immédiatement une interdiction de cession, de vente et de culture des semences de maïs MON 810 fondée, comme le veulent les lois françaises et européennes, sur la protection des cultures conventionnelles et sans Ogm et de l'apiculture en particulier ». |
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